T'avais pas ta caméra sur toi aujourd'hui. Aujourd'hui, c'était plutôt une journée sans. Une journée de repos. Une journée faite d'entraînements ici et là, de petits sauts discrets et de course lente. Tu travaillais ton endurance, calant tes pas au rythme de ton cœur, ralentissant quand tu avais la sensation qu'il allait bondir hors de ta poitrine. Ralentissant pour mieux l'entendre, le laissant tambouriner à tes tympans alors que tu posais tes paumes contre tes genoux, le souffle court mais le sourire présent. Le sourire large et l'air émerveillé. Émerveillé de l'entendre battre. De l'entendre être présent. Ce n'était pas ton cœur. Le tien était mort, cassé. Détruit sans doute depuis le temps. Le tien n'était plus. Mais celui de ton frère – ton frère – était encore là. Il était encore là, bien vivant, pompant, cognant, respirant. Il était encore là et tu posas ta main contre lui. Pour le sentir en plus de l'entendre. Cette sensation te laissant toujours un peu rêveur. Un peu dans le déni, aussi. Puisque ton esprit refusait de dire que ton frère n'était plus là. Qu'il n'était plus vivant. Comment pourrais-tu dire ça alors qu'une partie de lui battait encore à l'intérieur de toi ? C'était lui qui te maintenait en vie. C'était toujours lui qui l'avait fait et il continuait. Tu lui devais tout et tu ne savais pas comment le remercier. Tu ne savais pas quoi lui dire. Mais t'avais pas besoin de mots, ton frère savait. Il te connaissait. Il était là. Il savait tout. Il était l'élément central de la machine que tu étais et sans lui tu serais pas aujourd'hui. Tu ne serais plus. Grâce à lui tu étais là et il pouvait encore être là en vivant avec toi.

Tu repris ta marche, le souffle régulier, les yeux voyageurs. Tu entendais des cris, mais pas des appels à l'aide. Juste un prénom répété inlassablement dans des sons suppliants. Curieux, tu t'approchas, levant directement le regard vers ce chat dans l'arbre. Une esquisse amusée vint plier ta bouche. Le félin se levant soigneusement le pelage, semblant n'en avoir que faire de son propriétaire qui lui demandait de descendre. Tu retins un rire, t'approchant encore un peu, gardant les pupilles fixées sur le félin avant de glisser le long de l'arbre. Avant de trouver un chemin, de calculer les angles. Ton sourire s'effaça en entendant la respiration sifflante et tiraillée du propriétaire, sans doute paniqua-t-il car le chat semblait s'aventurer plus haut encore, à présent. Et il semblait se coincer tout seul, surtout. Tu plissas le nez dans une petite grimace, avant de te décaler. Tu jetas un regard bref vers cette silhouette qui tentait de faire reculer l'homme, pour l'empêcher de grimper. Tu lanças un regard au propriétaire, lui souriant poliment, avant de te hisser sur l'arbre, avec souplesse et dextérité, comme si grimper n'était rien pour toi. Ton pied sur la branche, tu testas la solidité, le regard brillant, puis tu grimpas encore. « Petit joueur », soufflas-tu vers le félin qui te fixait.

Aucun réveil, rien. L'heure s'affichant sur ton téléphone montrant alors huit heure du matin tes yeux s'ouvrant lentement pour découvrir ton réveil matinal. Tu aurais pu dormir toute la journée si cela te chantait. Aucun son ne parvenait dans ton appartement. Pas de petits pas, pas de sonnerie vibrante annonçant le devoir qui t'appelait. Pas de petite voix qui parcourait les pièces pour t'appeler. Rien, juste le silence. Et c'était presque angoissant. Fixant le plafond blanc tu te rendais compte lors de ces jours particuliers à quel point tu n'avais pas le temps. A quel point ta vie était rythmée et occupée. Et dès lors qu'elle se libérait, tu étais perdu. Comme si ton devoir avait fait de toi l'homme que tu étais, et c'était le cas. Tu voulais être utile, tu voulais profiter, sourire et vivre un maximum. Est ce que dormir faisait parti de cette vie ? Sûrement, mais jamais de trop, te faisant te lever rapidement pour faire ce lit dans lequel tu te couchais chaque soir, ne découchant jamais. Un homme régulier, droit, peut être un peu ennuyant alors que tu te préparais pour une course matinale. Une douche, des dents propres, ton emploi du temps réglé au millimètre près tu semblais, effectivement, bien ennuyant.

Tes baskets bien serrées tu partais en footing pendant quelques heures. Là où le vent te menait. Là où ton nez devenait rouge, tout comme tes joues lentement grignotées par le froid et l'effort que tu produisais. Les petites foulées t'emmenant ici et là, vers la senteur du restaurant de quartier, vers ces grand immeubles concurrençants le ciel, mais aussi ces parcs agréables et plus verts que ce paysage urbain. Et ses aléas. Comme ce propriétaire perdu qui criait le nom de .. son chat ? Ton regard suivant celui de la personne essoufflée et inquiète. Tu avais souvent ce genre d'intervention mine de rien, mais le jour de ton repos tu avouais ne pas trop savoir quoi faire. Reprenant simplement ton rôle de protecteur de la population tu venais le calmer lentement le persuadant de rester les pieds au sol afin d'éviter à aller chercher deux êtres au lieu d'un. "Je comprends mais on va le récupérer d'accord ? je vais appeler mes collègues ça va aller, ils sont intelligents.. ne vous en fa... " Tu aurais pu continuer si le propriétaire lui même ne te montrait pas un homme en train de grimper. Do Hyun. Un soupire t'échappant tu le regardais faire toujours aussi inquiet et perdu quant à ses apparitions sur chacune de tes interventions. " Do Hyun-ssi.. Je viens de dire au monsieur de ne pas monter.. Descend..Tu vas te faire mal. Ne provoque pas le chat ! " Un enfant.. tu avais un enfant devant toi, et le soupire était facile alors que tu te massais l'arrête du nez. " Descend... Aller ! Comment tu fais pour être TOUJOURS présent hein ? " Etait ce vraiment le moment de parler de ça ?

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Tu te demandais souvent si ton frère aurait continué à pratiquer avec toi. C'était sans doute ridicule de te poser la question, non ? Tu supposais que oui. Une partie de toi était persuadée que vous auriez continué à deux. Que vous auriez eu envie de faire des vidéos ensemble et que vous seriez toujours ensemble sur chacune d'elles. Une partie de toi supposait même qu'il aurait été le premier à soulever l'idée et que tu aurais suivi. Une partie de toi était sûre qu'il se sentirait un peu plus vivant, lui aussi, en volant dans les airs. Pirouettes et tête à l'envers, quelle position idéale pour observer la vie. Mais peut-être que tu n'en aurais pas profité de la même façon. Peut-être que lui non plus. La discipline vous aidait à oublier les disputes de vos parents. Elle vous permettait de vous évader. Peut-être que ton frère n'en aurait plus eu besoin une fois le domicile familial derrière lui. Peut-être que toi non plus. Peut-être que vous auriez tout bonnement oublié le sport. Pour vous consacrer à autre chose, sans doute ? Vous vous étiez promis de rester ensemble à jamais. La vie elle-même, la mort elle-même, n'avaient pas réussi à vous séparer. Alors tu savais que vous auriez continué ensemble, que ce soit en sautant dans tous les sens ou non. Cependant tu n'imaginais plus ta vie autrement maintenant. Tu n'imaginais plus tes journées sans ces petits entraînements, sans ces petits sauts poussé par le vent. Tu pouvais aisément oublier les vidéos mais pas ça. Pas la discipline qui t'insufflait un peu plus d'espoir chaque jour. Pas la discipline qui te donnait l'impression d'être vivant.
Qui te donnait l'impression qu'il soit encore vivant.

Et grâce à ce chat aussi, tu te sentais vivant. Tu grimpais à l'arbre pour le rejoindre. Tu le sentais, qu'il te mettait au défi. Un peu comme s'il te narguait – comment ça non. Clignant des paupières, tu fixas un instant le chat avant de tourner le visage pour regarder vers le bas. Tu penchas un peu la frimousse sur le côté. « Tu l'as dit au monsieur. Pas à moi », repris-tu ses mots dans un petit mouvement du visage. « J'ai la technique, je gère. Je me ferai pas mal », dis-tu tout en continuant ton ascension. Tu pris un petit air bougon parce que c'était pas toi qui provoquais le chat mais le chat qui te provoquait. « La vue est super belle », c'était pas ce qu'on te demandait mais tout le monde était ravi de le savoir. Une petite esquisse satisfaite se glissa sur tes lèvres alors que tu contemplais le paysage. Tu repris ton escalade, te rapprochant du félin. « Il faut croire que j'arrive toujours au bon moment », commentas-tu enfin, le rire léger chantant dans la voix. « On va pas déranger les pompiers pour un chat dans un arbre. Et puis je grimpe plus vite », justifias-tu simplement, fronçant les sourcils pour monter d'un étage encore. Tu commençais à te demander si on te voyait toujours d'en bas. Tu te penchas un peu, observant la distance parcourue et celle qui te restait. « J'y suis presque », prévins-tu. Ta tête appuyée sur le tronc, tes doigts perdus dans le pelage du chat... c'était presque une scène normale du quotidien – si t'étais pas dans un arbre à plusieurs mètres du sol. On pourrait presque croire que tu tenais une conversation intellectuelle avec le chat – mais non, tu lui répétais simplement qu'il était mignon et tout doux bien qu'un peu coquin pour grimper aussi haut. « Si on saute tu nous rattrapes ? », que tu questionnas le pompier, le visage tourné vers le bas, le regard pétillant d'amusement, d'insouciance, le sourire large, innocent.

La motivation, chaque matin était déterminante, elle te donnait la force de te mettre sur tes pieds, d'enfiler cette tenue qui t'allait si bien, mais qui faisait de ta vie un risque permanent. Tu n'étais pas comme ton père, à défendre les gens pour leurs droits, à aller attraper le vilain du coin, à garder le sang froid tandis qu'on blessait sa famille. Le ressentiment était le pire des états et tu avais pu le comprendre à travers les années. Comprenant alors pourquoi ton père agissait avec cet air froid, ailleurs, droit. Tu comprenais maintenant qu'il avait été fort pour vous, sans pour autant oublier ta mère. Les années avaient défilées et tu comprenais, grandissant, matèrent avec cette envie d'être utile, tu comprenais, que tout ne pouvait se régler avec le ressentiment, la haine. Ils étaient même le point de départ de tout ce que tu avais vécu. Sa mémoire était là, les images magnifiques, son sourire joyeux. Et tu t'en souvenais chaque matin lorsque tu enfilais tes bottes, que tu voyais des flammes ,lorsque tu voyais ton père. Mais tu devais garder la tête haute, froide, aujourd'hui encore plus, pour celle qui venait de commencer sa vie avec la tienne. Celle qui donnait sens à tout ce qui était et tout ce qui sera.

Sauf peut être cette situation même. Celle ci où tu te voyais garder un homme au sol pour gronder un autre qui montait comme si son corps avait été appelé par al hauteur. Est ce que les gens étaient tous aussi fous ? "Do hyun... ne joue pas avec les mots. " Il jouait plus qu'avec tes mots. Sa vie, le danger, il fleurait avec l'impossible, le vent, il te donnait cette impression de liberté. Cette douce impression de voir un enfant qui n'avait peur de rien. Cette innocence perdue qu'il te faisait retrouver. Mais l'adulte en toi refusait de lui céder. "Hm Hm tu prendras une photo une autre fois. " Collant alors ta paume à ton visage tu venais de te rendre compte de la perche que tu venais de lui tendre pour d'autres opportunités. Soupirant doucement tu osais même le quitter du regard pour observer ce pauvre monsieur qui devait vous trouver bien étrange. "Je suis pompier et lui.. souvent sur les lieux. " Expliquais tu alors pour plus de contexte écoutant distraitement Do Hyun. "Et si tu te fais mal hein? " Ajoutais tu plus fort pour qu'il puisse l'entendre. Ton regard perdant un instant ce dernier des yeux tu te rapprochais pour le voir faire sa vie avec le chat. Clairement il se fichait de toi. "Absolument pas redescends prudemment... " Menteur. Tu le rattraperais, du mieux que tu pouvais, même si cela voulait dire que tu allais te casser un ou deux os. Mais tu préférais le revoir sur la terre ferme sans aucun de ces malheurs levant alors la main vers lui. " Aller.. on redescend" Presque une provocation avec ce petit sourire amusé que tu arborais, le comparant clairement à un chat.

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Faisait-il si beau que ça, là-haut ? T'en savais rien. T'étais jamais assez haut. Assez loin. Assez en hauteur pour observer le monde. Même si les gens étaient petits, tu serais jamais assez haut. Mais tu ne pouvais pas monter plus, prendre encore de la hauteur. Tu ne pouvais pas. Tu faisais déjà le maximum. Tu te disais, bêtement, qu'en grimpant, montant – escaladant, tu te retrouvais plus près de ton frère. Même s'il était toujours là, dans ton corps. Il battait. Il vibrait. Il était pas parti. Mais en grimpant plus haut, toujours plus haut, tu te rapprochais de lui. Tu cherchais à le revoir. A l'entendre. T'entendais les battements de son cœur et ça t'apaisait. Mais tu voulais entendre sa voix. Elle résonnait encore dans tes souvenirs mais ce n'était pas pareil. Son rire, aussi. Tu voulais l'entendre. Peut-être l'entendras-tu à nouveau un jour. Tu espérais. Bêtement, tu espérais.

« Je joue pas avec les mots j'applique simplement ce que tu dis », c'était... jouer avec les mots, oui. Le pire dans tout ça ? T'étais un peu trop fier de toi, comme un gamin qui venait de réussir sa meilleure blague de l'année. Un léger rire, son amusé brûlant contre tes lèvres t'échappa alors que tu jetais un regard vers le sol. « Une autre fois », articulas-tu, le sourire large. « Tu pourras pas me dire que tu l'as pas dit. Le monsieur est témoin », et le chat aussi. Le chat était témoin et on ne pouvait pas mentir face à un chat. Leurs bouilles étaient trop adorables. « On dirait pas comme ça mais c'est un métier compliqué », commentas-tu. Parlais-tu d'être pompier ou toujours sur les lieux ? « Tu veux que je me fasse mal ? », demandas-tu. T'étais un gosse qui trouvait réponse à tout ce qu'on pouvait lui envoyer, c'en devenait ridicule. T'y pensais, parfois. Tu te demandais « et si je me blesse ? » mais ça faisait parti de la chose. Parti du sport – pas du métier. C'était pas ta profession, pas vraiment. Mais c'était son loisir. Ton plaisir. Tu voulais juste être libre. « Je me ferai pas mal », tu haussas les épaules, sûr de toi. Et si tu tombais il pourra te dire qu'il te l'avait dit. Tu plissas le nez, la grimace boudeuse au visage. « Tu me rattraperais pas ? », déception... et outrance, aussi. Il était pompier mais il venait clairement d'avouer qu'il te laisserait tomber. Tu commenças à redescendre. Calmement. Tranquillement. Doucement. Faisant tomber quelques feuilles. « Et si j'ai pas envie ? », demandas-tu, le regardant enfin, fronçant un peu les sourcils. « Tu viendrais me chercher ? », que tu lui demandas, amusé, riant doucement, restant là où tu étais pour le moment, ne descendant pas plus, gardant tes prunelles sur son visage, le défi dans les pupilles. Mais tu pensais à ce pauvre chat – et cet homme, aussi. Donc tu descendis, terminant doucement ton chemin, les pieds claquant sur le sol dans un bruit sourd. « Et voilà », tu souris quand l'homme récupéra son chat, le serrant dans ses bras. « Tu vois, plus rapide que d'appeler les pompiers », commentas-tu vers Tae Min avant de te tourner vers l'arbre, prêt à grimper. T'avais des photos à prendre !

On t'avait dit, de faire attention. On t'avait demandé, de devenir comme ton père. On t'avait mis la pression. On t'avait critiqué pour ton sang chaud mais aujourd'hui tu comprenais tout. Tu comprenais cette oppression dans ta poitrine, ce regard haut et fier de ton père, tu comprenais que d'être fort, ce n'était pas de détruire le monde, mais de vivre dans celui qui vous avez brisé. Et tu voulais tout faire, tout pour que ta fille ait un avenir radieux. Même si elle ne partait pas avec une famille classique. Même si tu devrais lui expliquer qu'elle était le fruit d'une nuit d'erreur, qu'elle était moins importante que la carrière de sa mère. Tu lui promettais cependant de lui offrir le reste, de faire de son avenir un terrain de jeu, de découvertes et d'opportunités. Mais pour l'heure tu tentais de rendre le monde dans lequel tu étais meilleur, tendant une main bienveillante vers ceux qui en avaient besoin.

"Tu ... " Mais tu avais un doute. Devais tu tendre la main à ce jeune spiderman ou lui claquer les fesses avec ? Il n'écoutait que ce qui l'arrangeait oubliant alors même ta venue. Aussi têtu que doué tu te retrouvais coincé dans un jeu que tu n'avais pas commencé. "DO Hyun ne joue pas... " Tu te répétais. " Tu prendras une photo les pieds au sol. " Te rattrapais tu alors qu'il avait compris que tu lui donnais une autorisation pour plus tard. Mais qui étais tu pour l'en empêcher? Un pompier trop protecteur ? "Oh oui.. bien trop compliqué. " Parler avec les gens, les rassurer, du pipi de chat à côté de Do Hyun et sa manie de ne pouvoir être raisonné. "Quoi ? Attends comment t'as conclu ça ? " Depuis quand ta protection envers lui devenait un " je veux que tu te fasses mal? " Ce petit n'avait pas toute sa tête, ou bien tu perdais la tienne. En tout cas il jouait avec tes nerfs et tu ne faisais qu'attendre bêtement sur le côté près à le réquisitionner. Tu ne faisais penser qu'à ça. Au pire, imaginant le pire scénario pour pouvoir intervenir, mais tu n'avais pas envie de le voir déraper, se retrouver au sol. Tu détestais cette image et tes muscles ne cessaient de se contracter à chacun de ses mouvements. " Même pas en rêve. " Faux ,encore une fois. Do Hyun savait, que tu viendrais l'aider, que peu importe ce qu'il t'en coutait tu viendrais l'aider, il ne faisait que te provoquer tout comme tu l'embêtais à vouloir qu'il redescende, à le prendre pour un chat. Mais les chats sont des êtres têtus. Loin d'écouter, te donnant alors du fil à retordre. Le regard se plongeant dans le sien, la mâchoire serrée tu te rapprochais de quelques pas, prêt à venir le tirer par la peau des fesses s'il fallait, relevant ce défi des plus enfantin, comme quoi on ne grandissait jamais réellement. Les pieds au sol tu soupirais un instant, les mains sur les hanches. Il était serviable et gentil ce Do Hyun mais qu'est ce qu'il était stressant pour ton pauvre coeur de papi. " Hm... merci. Désolé pour cette scène monsieur, passez une très bonne journée. Annyeong " Dis tu au petit chat que tu gâtais d'une caresse sur la tête. Rapidement rappeler par ton devoir venant alors encercler la taille de Do Hyun d'un de tes bras. "Toi tu restes ici ! " Et puis quoi encore? Plus de chat, plus de risque. "Viens boire un café à la place. " Désignant un café de la tête tu le regardais alors, les sourcils levés, imposant un choix à ton tour. " Il n'y a pas de non qui tienne " N'était ce pas un abus d'autorité ? Ce n'était pas dans tes priorités d'y penser prenant alors son poignet pour vous emmener dans ce café plutôt cosy." Tu veux quoi ? Du lait chaud ? " Riant doucement, une petite provocation aux lèvres.


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